Les pays nordiques sont des nations qui ont expérimenté les forces de la nature. Ils nous enseignent humblement un autre mode de gestion et de management : l’auto responsabilisation de chacun.
Cet été nous avons capté les lumières des pays nordiques. Le soleil de minuit qui nous rappelle combien l’enthousiasme, la lumière que nous pouvons générer dans notre environnement est source de Vie et de contagion positive.
Les eaux pures des glaciers et des lacs inspirent un futur meilleur vers l’auto responsabilisation tant la nature sauvage y est préservée.
Les fjords, eux, nous invitent à la lente transformation, nécessaire avant toute concrétisation. De la glace à la terre, le chemin est parfois rude et pourtant tellement beau, une fois la transformation réalisée. Leur voix fait écho au cycle du changement vers l’intégration et la résilience.
Le défi de Kjeragbolten qui nous pousse à l’auto responsabilisation
En Norvège, la roche millénaire est présente partout. Des milliers de chemins d’une beauté rare sont préservés à l’état brut : ni rempart, ni protection quelconque que nous avons l’habitude de voir dans nos pays.
Les dénivelés au bord du chemin sont bruts. Ils offrent des précipices sur 600 à 1000 mètres et une plongée direct vers les fjords. Les règles de randonnées sont émises et claires. A chacun de se responsabiliser sur son chemin et de décider de la trace ou de l’emprunte qu’il laissera.
Tout au fond des montagnes norvégiennes se trouve le rocher Kjeragbolten, un des symboles de la Norvège. Un bloc erratique (un fragment de roche déplacé par un glacier) qui a la particularité d’être coincé dans une anfractuosité rocheuse dominant le Lysefjord.
Ce gros caillou est coincé entre deux falaises et suspendu à 1084 mètres au-dessus d’un fjord. L’accès se fait par une randonnée difficile et parfois vertigineuse de 11 km et 800 mètres de dénivelé. Pour y accéder, l’auto responsabilisation est de mise. Ce rocher nous appelle à nos propres limites.
Il est là brut, suspendu.
Accessible ou pas,
C’est de l’ordre de notre propre décision.
Activer nos 3 boussoles intérieures pour écouter notre nature profonde
Dans un premier temps, le message Norvégien ressemble à l’activation d’un GPS. Nous positionner dans notre environnement, affuter notre sens de l’observation. En cas de pluie ou de sol humide, la journée foulée sur les sols norvégiens n’aurait pas du tout la même saveur.
Dans un deuxième temps, ce rocher nous invite à sonder nos 3 boussoles intérieures. Notre corps, notre cœur et notre intuition. Les trois instruments de haute technologie à notre portée à chaque instant. Issus de notre nature Vivante, ils ne mentent jamais, à qui sait capter les nombreux indices de reconnaissance. Quel est mon état intérieur aujourd’hui ? Suis-je dans la bonne condition physique pour y accéder ? Quels sont les besoins de mon corps ?
Finalement, ne pas écouter notre nature profonde nous empêche d’accéder à notre plein potentiel. Nous dévions alors de notre chemin alors que nous pourrions vivre une expérience extraordinaire. Nos 3 instruments affutés sont une porte d’entrée à la conscience de soi au sein de notre environnement.
Notre intuition déconnectée dans le monde professionnel ?
L’auto responsabilisation, serait-ce vivre en contact direct avec notre nature sauvage ? Qu’avons-nous perdu en termes de lien avec nos propres boussoles intérieures et dans nos modes organisationnels ? Serions-nous égarés dans une course de la déresponsabilisation ?
Depuis l’aire industrielle, selon des études, le style de management le plus diffusé dans nos entreprises est le mode Directif, un mode de fonctionnement bien utile dans certaines situations et à proscrire dans bien d’autres.
Sous l’angle du Process Communication Model®, chaque style d’interaction ou managérial sera efficace selon l’organisation des 6 couleurs dans l’immeuble de personnalité de la personne. Le style Directif touche seulement 15% de la population occidentale puisque efficace pour deux des six Types de personnalité en Base : Promoteur et Imagineur qui sont représentés à un ratio de 15% dans notre population occidentale.
Comment se fait-il que nos modes d’interactions soient si décalés par rapport à notre environnement et à la richesse humaine de nos écosystèmes humains ? Cette étape d’observation de notre environnement aurait-elle été zappée au profit de « l’efficacité industrielle » ?
Aurions-nous déconnecté notre partie intuitive en nous dans nos mondes professionnels qui nous relient à notre environnement ? Alors qu’instinctivement, en voyageant, nous nous adressons à nos interlocuteurs dans leur propre langue : juste une évidence.
Alors comment réaffuter notre sens de l’observation ?
La nature nous offre de multiples possibilités si nous transposons son mode de fonctionnement à notre échelle humaine.
Un écosystème végétal ou animal fonctionne en mode participatif, interrelié, un mode de maillage à priori complexe et pourtant où l’information circule facilement. Ce mode de fonctionnement nécessite une conscience et une vision du monde où chaque individu est en inter dépendance. Chacun apporte sa graine, sa contribution qui nourri les systèmes interreliés entre eux. Chacun peut alors rayonner de qui il·elle est avec tout son potentiel.
L’AUTO RESPONSABILISATION et l’AUTO REALISATION sont deux ingrédients majeurs qui tournent comme des PARTICULES autour du NOYAU CONFIANCE. Celui-ci attire la MOTIVATION (movere en latin), la mise en mouvement puisque les décisions sont prises avec l’implication de chacun·e.
Finalement, cela injecte à son tour une accélération vers l’auto réalisation. Ce mouvement de complétude et cyclique s’amplifie puisqu’il provoque une contagion vers chaque individu avec qui il est en contact. Soit un système qui s’auto inspire à l’infini. Il s’auto accomplit en lien avec son environnement.
Pour l’insuffler l’auto responsabilisation, il y a autant de recettes que d’écosystèmes humains.
Comme dans la nature, il n’y a pas un plan à reproduire. Il existe des récurrences, des cairns sur lesquelles nous allons nous appuyer pour solidifier la transition.
Considérer cette transformation comme un chemin et non une fin en soi est essentiel. Car finalement, c’est le chemin qui est le plus important. Il demandera des réajustements de nos visions du monde et de nos moyens de communication.
A l’échelle d’un individu qui se fait accompagner en coaching sur le chemin de sa transition, les organisations peuvent se faire accompagner sur le chemin de leur transition. Une manière de faciliter le flux sur leur chemin.
L’auto responsabilisation, ce mode organisationnel des pays nordiques, nous inspire et propose de vivre en contact direct avec notre intuition dans nos modes organisationnels.
Quel plaisir quand nos clients nous demandent de les accompagner à libérer de nouveaux espaces d’interactions. Ils envisagent de décloisonner des modes organisationnels pour déployer l’auto responsabilisation au sein de leur équipes.
Des clients qui visionnaires pour qui la valeur intrinsèque de chacun·e est valorisée. Soit de nouvelles approches qui se construisent et répondent au contexte actuel que nous vivons. Nous sommes ravi·e·s d’observer cette transition en cours et d’avoir la chance de rencontrer nos clients. MERCI A EUX, ils se reconnaîtront Et à NOS FUTURS CLIENTS.
Quelle joie immense de rendre accessible notre jeu de cartes SENSINK « Clés pour une Ecologie Relationnelle Humaines© et un Management Durable ». Il résonne d’autant plus aujourd’hui comme une pépite rocheuse des fjords.
Notre approche de l’Ecologie Relationnelle Humaine© apporte des cairns sur le chemin de l’auto réalisation, l’auto responsabilisation des individus et des écosystèmes humains. Cela nous génère de l’enthousiasme et nous permet de continuer à construire des approches concrètes qui soutiennent nos clients dans leur développement journalier.
Finalement, la belle nouvelle c’est que rien n’est perdu.
Non, rien n’est perdu car tout est là, en chacun de nous. Il nous suffit juste de dépoussiérer quelques croyances limitantes et d’activer nos propres boussoles intérieures dans nos modes organisationnels. Une question d’attraction à une échelle bien moins vaste que celle de l’Univers.
Nous vous souhaitons que ces quelques lignes d’inspirations des pays nordiques
puissent vous nourrir chaleureusement dans vos maillages internes organisationnels.
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Crédit photos @ Anne Burniaux